« Les hommes ont conscience de leurs désirs mais non des causes qui les déterminent à désirer » – Spinoza
« […] Autrefois on donnait à l’homme le « libre arbitre » comme une dotation d’un monde supérieur : aujourd’hui nous lui avons même pris l’arbitre, la volonté, en ce sens qu’il n’est plus permis d’entendre par là un attribut. Le vieux mot de « volonté » ne sert plus qu’à désigner une résultante, une sorte de réaction individuelle qui, nécessairement, fait suite à une série d’irritations soit concordantes, soit contradictoires : — la volonté n’ « agit » ni n’ « agite » plus… […] » – Nietzsche – L’Antéchrist (chap. XIV)
« Amor fati » – Nietzsche
« Nul n’est méchant volontairement » – Socrate
OFFICER: So you are Patrick Jane?
JANE: All day, every day, unfortunately.– The Mentalist – s07e11 – Byzantium
Découvre qui et ce que tu es ;
Accepte qui et ce que tu es ;
Aimes qui et ce que tu es ;
Et deviens le meilleur de toi-même.
N’entends-tu pas l’appel du cosmos jaillissant des tréfonds de ton être ? Désormais, c’est consciemment que tu œuvreras sans relâche dans le dessein de devenir ce que tu es ; tu y consentiras, tu aimeras ce qui est et tu deviendras. Ainsi soit-il *.
Dès lors que nous comprenons que tout étant déterminé – un subtil mélange de déterminisme et de hasard** -, que le libre arbitre n’est guère qu’illusion, et que le présent est la résultante du passé + l’instantanéité, nous arrachons à la culpabilité sa couronne d’or. Les choses n’ayant pu être autres, nous faisons la paix avec le monde, et ainsi avec nous-même. C’est alors, que l’esprit apaisé, nous commençons à aimer ce qui est et nous mettons à œuvrer à devenir le meilleur de nous-même en ôtant tout obstacle interne s’interposant entre nous et la volonté de puissance. En cela réside toute véritable liberté.
* dans le sens onfrayen du terme.
** le hasard est non-causal mais devient une causalité.
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