Après avoir servi de punching-ball à une étudiante à deux doigts du burnout, me voici accoudée à la terrasse d’un fast-food. Ici, au Village, je n’ai guère pu trouver mieux. Mon burger dégoulinant de triglycérides, comme à l’accoutumée, un crayon à la main, j’observe la faune locale. Dans l’entrebâillement d’une porte, un petit caïd fume sa roulée en mode pétard, affalée sur une chaise au bord du seuil de rupture, une Big Mama expose ses dessous plus très frais au vent, partout ailleurs, un tohu-bohu de gosses qui hurlent et de parents qui s’égosillent encore plus fort. Maintenant je regrette réellement être sortie de ma caverne, cet après-midi de beau temps.
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