On ne peut les offenser, « Ils sont si fragiles ! », ne cesse-t-on de nous répéter. Mais tout chétifs puissent-ils paraître, dès lors que vous leur présentez le dos, fourbes qu’ils sont, pourris jusqu’aux os, d’une critique sèche, ils vous poignardent en un seul mot. Ils utilisent vos mots pour vous trainer devant les tribunaux ; tirés de leur contexte, évidemment, vous semblez être un salaud. Se lamentant, armés de leurs certificats médicaux, ils ont tous droits, vous, pas un mot. Sur les bancs de l’école, déjà étaient-ils ces fayots ; vendant leurs amis pour un point, mais « Pas un mot ! » Vous poussant à l’hystérie, pour par la suite vous accuser de folie, il vous achève, vampirisant de vos esprits les dernières quelques gouttes de sève.
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